Château de Montmirail
72320, Montmirail

« Bienvenue au Château de Montmirail »
Histoire et personnages illustres
Témoignage de plusieurs siècles d’architecture, le Château de Montmirail étonne tout d’abord par son très bon état de conservation qui s’explique par le fait qu’au delà d’avoir été le lieu de vie de grandes figures historiques, et particulièrement la demeure de la Princesse de Conti, le château a toujours été habité et ce, pendant près de trois siècles par les descendants d’une même famille : celle du Marquis de Neuilly à qui la Princesse de Conti revendit le château en 1719.
Le château a ainsi été régulièrement rénové par toutes les générations de propriétaires qui s’y sont succédées ; chacune apportant sa touche personnelle en accord avec les modes de son époque. Un mélange de styles qui fait toute l’originalité du château, sans oublier les salles d’armes souterraines et les cachots du XIIe – vestiges moyenâgeux des précédents châteaux construits sur la motte castrale d’origine – dont l’étendue sur trois étages constitue une caractéristique rare de nos jours.
La demeure aujourd'hui
Parvenu aux mains de la famille Gouët par une donation de l’Evêque de Chartres au IXème siècle, le château reste la possession de cette même famille durant près de 600 ans, se transmettant ainsi de génération en génération. C’est également sous les Gouët que le château est l’occasion de la célèbre rencontre, le 6 janvier 1169, entre Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, et Louis VII Le Jeune, roi de France pour tenter une réconciliation entre le roi d’Angleterre et son archevêque Thomas Becket, alors en exil dans le Royaume de France, suite à un désaccord sur la gestion religieuse du Royaume anglais.
Entre le XIVème et le XVème siècle, pendant la guerre de Cent Ans, le château passe aux mains des Anglais. En 1421, à fin de la guerre, le château est détruit par les armées du Roi de France. Charles V d’Anjou, Comte du Maine, reconstruit le château défensif que l’on connaît aujourd’hui, et le dote de magnifiques salles d’armes.
À partir de cette date, la bâtisse se transmet au gré des alliances, jusqu’à la Renaissance où il revient à Marie de Melun, épouse du célèbre Maréchal de la Palice, de son vrai nom Jacques II de Chabannes.
Deux siècles plus tard, en 1676, Louis Armand de Condé, prince de Conti achète le château. À sa mort, il lègue le domaine à sa femme, Marie-Anne de Bourbon, qui n’est autre que la fille du roi Louis XIV et de Melle de La Vallière, première maîtresse officielle du roi.
Finalement en 1719, la Princesse de Conti revend le château au Marquis de Neuilly, après y avoir aménagé de splendides pièces de réception avec leur mobilier Régence et leurs remarquables boiseries représentant les cinq sens qui sont classées et se visitent aujourd’hui.
Le château reste aux mains de la famille du Marquis de Neuilly pendant près de 3 siècles jusqu’à nos jours, se transmettant au fil des générations par le biais des femmes.
Ma demeure est ouverte aux visites
Au même titre que de nombreux châteaux en Sarthe, le Château de Montmirail est ouvert à la visite. Notre guide vous transportera à travers les époques tout au long de la visite du château.
Laissez-vous guider sur les pas de la Princesse de Conti, fille de Louis XIV et de Melle de La Vallière, qui au XVIIIe siècle restaura cette forteresse médiévale du XVe pour la transformer en élégante demeure dotée de salons raffinés aux boiseries remarquables et mobilier Régence.
Laissez-vous conter la tentative de réconciliation organisée en 1169 par le Roi de France Louis VII le Jeune, entre Henri II Plantagenêt, Roi d’Angleterre et Thomas Becket, archevêque de Canterbury.
La visite du château débute par les deux magnifiques salles d’armes voûtées, suivies des cachots du XIIe et XVe siècles situés jusqu’à une quinzaine de mètres sous terre qui témoignent que justice était rendue à Montmirail. Retour à la lumière pour rejoindre le bâtiment XVIIIe et les salons classés de la Princesse de Conti aux larges ouvertures donnant sur le Parc, où le visiteur terminera son voyage dans le temps, sans oublier de profiter de la vue imprenable sur l’ancien Perche-Gouët.